Quand les lettrés supérieurs ont entendu parler du Tao, ils le pratiquent avec zèle.
Quand les lettrés du second ordre ont entendu parler du Tao, tantôt ils le conservent, tantôt ils le perdent.
Quand les lettrés inférieurs ont entendu parler du Tao, ils le tournent en dérision. S'ils ne le tournaient pas en dérision, il ne mériterait pas le nom de Tao.
C'est pourquoi les Anciens disaient :
Celui qui a l'intelligence du Tao paraît enveloppé de ténèbres.
Celui qui est avancé dans le Tao ressemble à un homme arriéré.
Celui qui est à la hauteur du Tao ressemble à un homme vulgaire.
Mais exception doit être fait des hommes vulgaires qui ne pratiquent pas le Tao.
Le peuple se tourne avec facilité vers leurs enseignements vains
Ils se nomment côtistes et ne méritent que le mépris.