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 Bret Easton Ellis

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sutter cane
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sutter cane


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MessageSujet: Bret Easton Ellis   Bret Easton Ellis EmptyMar 24 Jan - 20:36

Bret Easton Ellis Buco_ellis


Il est celui dont on parle le plus, celui qui connaît le plus grand succès commercial et qui semble avoir le plus gros impact sur le monde extérieur. L'oeuvre d'Ellis (très très influencée par celle de Selby) n'est pas épargnée par les critiques - "pauvre", "peu variée", "enclavée", "indigente", "américaine", "caricaturale" figurent parmi les adjectifs qui servent habituellement à ses détracteurs pour la déconsidérer. "Décisive", "essentielle", "fondamentale", "historique" émaillent le discours des thuriféraires, dont Beigbeder, le critique littéraire français n°1, n'est pas le moindre et le moins doué.

Au premier abord, il ne pratique pas tellement l'anticipation sociale. Il n'est pas du tout réaliste ou à la rigueur d'un réalisme qui s'appliquerait à une frange très limitée (0,0001% peut-être) de la population américaine, blanche, friquée, des années 80 et encore. On peut considérer néanmoins que, depuis la publication en 1985 de son premier roman, Moins que Zéro, Bret Easton Ellis est celui qui a le plus prévu notre époque et dessiné les contours de son système de production d'images collectives. C'est presque à lui seul qu'on doit la déferlante des séries télévisées US sur nos écrans, c'est presque à lui seul qu'on doit "Beverly Hills", les films de collège de la seconde génération ("American Pie", "The Faculty", "Elle est Trop Bien", "Harvard Story" et on en passe). C'est à lui qu'on doit les revivals musicaux, le retour de Dave et du disco, Mac Donald's, Loft Story et le règne de la Jet Set. Sans Bret Easton Ellis, il n'y aurait vraisemblablement pas de représentation collective moderne de la richesse, de la séduction, du stupre. Son style, son imagerie ont pour beaucoup façonné, construit, alimenté le cynisme et l'iconographie du monde libéral, qu'il s'agisse de la publicité, du porno soft et de toutes ces conneries dont on nous rabâche les oreilles depuis quelques années. Les gays et leur contre culture en passe de devenir dominante, c'est lui. La mode. Loana et son été. Laure du Loft, encore et toujours lui. Jamais avant lui littérature n'avait eu le pouvoir de dire, de faire et défaire la réalité avec autant de visibilité. Jamais aucun écrivain n'avait eu un pouvoir de suggestion et de vampirisation du réel aussi intense. En cela, Ellis mérite la couronne de l'anticipation sociale au point qu'on se pose souvent et partout la question de savoir, comme pour la poule et l'oeuf, si c'est Ellis qui a inventé l'Amérique qu'on nous vend ou si Ellis est le produit de la non-culture dont il est le peintre. Est-il baudruche ou visionnaire chanceux ?

Né en 1964, élevé à Los Angeles dans un milieu assez favorisé, Bret Easton Ellis entre en littérature avec "Moins que Zéro" qui décrit, avec un succès immédiat, le retour dans sa famille d'un étudiant beau comme un dieu, drogué, bisexuel de la faculté. Le garçon s'ennuie à mourir chez ses parents, crève d'ennui, a quelques visions de son année scolaire, de ses activités de junky, de ses soirées, de ses discussions entre amis, de ses coups de reins et puis décide de repartir pour la fac. Point. L'intérêt principal ne repose pas sur l'intrigue mais sur sur le contenu de la narration, inédit et d'une légèreté qui glace les sangs. Re-belote dans les" Lois de l'Attraction" en 1987. Cette fois-ci, l'intrigue se complique et la narration est échangée entre les différents personnages, tous étudiants, qui décrivent leurs activités du jour, leurs soirées, leurs prises de stupéfiants, leurs soirées, leurs prises de stupéfiants, leurs soirées, leurs amours et aussi leurs prises de stupéfiants. Comme dans "Réussir" de Martin Amis, sorti 9 ans auparavant et auquel le roman fait immanquablement penser, les témoignages des uns et des autres sont discordants et laissent apparaître des zones d'ombres, des mensonges qui créent une sorte d'attente, d'exaltation mi-policière, mi-voyeuriste. Les questions que se pose le lecteur ne vont pas chercher très loin. Sean est-il pédé ? Sean aime-t-il Lauren ? Lauren aime-t-elle Sean ? Vont-ils baiser ? Que va-t-il arriver à Paul ? Est-ce que la nana qui envoie des messages anonymes à Sean est Lauren ? Etc. Quelques années plus tard, ce type de questionnement aura envahi la planète au point de paralyser, quel qu'en soit le vecteur, toute forme de réflexion. Derrière la vacuité des personnages, les sentiments sont réels et l'auteur réussit l'exploit de les faire accoucher d'une sensibilité poignante, laquelle se dissout souvent d'elle-même faute de combattants. Accuser Ellis pour les maux de notre temps serait absurde et se tromper sur son rôle véritable.. Il s'agit ici plutôt d'une parfaite rencontre entre une société d'images (le reflet de la société dominante US) et une manière de les absorber. Ellis produit une oeuvre dont la forme évolue peu mais dont le champ et l'ambition se sont élargis au fil du temps.

"Glamorama", son dernier roman en date, s'insinue pour la première fois sur le terrain politique mais, bien sûr, d'une politique absurde faite de mannequins terroristes et de reality shows téléguidés. Ce qui épate chez lui, c'est la cohésion de l'oeuvre dont on peut croiser les personnages, dans des fonctions qui dépassent la simple apparition clin d'oeil Hitchcockienne, d'un livre sur l'autre. Ellis est l'écrivain des passerelles et des champs de référence croisés (Genesis, Duran Duran et les mannequins, par exemple). Comme chez Faulkner, on peut suivre le destin fragmenté de familles entières comme les Bateman (Sean est le héros des "Lois de l'Attraction" et Patrick, son frère, le serial killer magnifique d'"American Psycho") mais sans volonté affirmée d'évocation linéaire. Ellis évite la satire frontale, ne prend jamais partie et ne laisse jamais de place au jugement. La morale est toujours extérieure au roman et laissée entièrement. Dans l'outrance d'"American Psycho", le lecteur ne peut qu'éprouver un malaise devant l'accumulation de sang froid des meurtres et des mises à mort. L'effet d'accumulation et le tempérament du criminel, souverain la plupart du temps, qui enchaîne les meurtres comme il ferait sa culture physique, plonge dans un malaise profond et amène à questionner, sans que cela soit explicité, la société qui conduit à de tels comportements. Ellis ne sort guère de ses milieux huppés mais s'en sert comme d'une vitrine et donne l'impression étouffante que c'est dans cet univers restreint que se bâtit l'air du temps, la mode et la représentation de la société par elle-même. L'oeuvre est kaléidoscopique, formidablement maîtrisée et cohérente dans sa construction par fragments. Dans "Zombies", une splendide série de nouvelles, Ellis gagne en férocité. Les meurtres se multiplient, jusqu'à l'introduction de véritables vampires suceurs de sang des classes supérieures, alors qu'il n'y en avait pas dans "Moins que Zéro" et dans les "Lois de l'Attraction", jetant le trouble sur tout ce qu'il a écrit avant. Ellis peint une société essoufflée, sur la corde raide et qui vit en permanence dans l'attente fébrile du prochain shoot entre folie furieuse et conformisme de façade. Ellis n'est jamais un écrivain de l'ennui. Ses personnages savent très bien ce qu'ils ont à faire et sont, dans leur genre, des hyperactifs. Guère de pauses, guère de mélancolie, mais une exaltation permanente, un enchaînement diabolique d'actions absurdes au milieu desquelles ils s'essaient à grappiller quelques instants de bonheur véritable (ses personnages pleurent) et peu importe si ceux-ci se résument à des coups tirés à la va-vite ou à des défonces réussies.

Citation :
"J'ai manqué de vivacité, d'efficacité, je ne parviens pas à croire que j'ai fréquenté cette fille. Cela se passait à l'époque où elle commençait à vendre de la coke pour maigrir. Cela n'a pas marché. Je trouve qu'elle a toujours un gros cul, trop de graisse sur le corps, elle a les cheveux noirs et écrit une affreuse poésie, je suis écouré de l'avoir laissée me repousser. Je retourne dans ma chambre, claque la porte deux fois. Mon coturne est absent, je branche la radio, arpente la pièce. "Wild Horses" sur une station locale. Je change de station. "Let It Be". Et sur la suivante "Ashes to Ashes", puis une lugubre ballade de Springsteen, puis Sting qui sussurre "Every Breath You Take", puis quand je retourne à la station locale un connard de D.J annonce qu'il va diffuser les quatre faces de l'album "The Wall" des Pink Floyd. Je ne sais pas ce qui me prend mais je m'empare du poste et le lance à toute volée contre la porte du placard, mais il ne se brise pas, à mon grand soulagement, même si c'est un appareil bon marché. (.) Ensuite je prends une caisse de mes 45- tours, m'assure que je les ai tous enregistrés avant de les casser en deux, puis, si possible, en quatre. Je donne des coups de pied contre le mur de mon coturne, puis brise la poignée de la porte de mon placard. Après quoi je retourne à la party."

Il n'y a pas non plus, contrairement à ce qu'on a souvent dit, de message hédoniste. Certes, il y a un arrière fond d'insouciance et de puérilité chez des personnages bloqués à l'adolescence mais toujours un grand sérieux dans l'accomplissement des actes qui amènent la jouissance ou, le plus souvent, la déception. Les sentiments sont contrariés et les velléités amoureuses, les vraies, rarement récompensées et jamais durables.

Citation :
"Bruce chante "Johnny 69" et puis nous baisons. Et je jouis - pschit pschit - comme de la mauvaise poésie et quoi d'autre encore ? Je déteste cet aspect du sexe. Il y en a toujours un qui donne et un qui reçoit, mais il est parfois difficile de déterminer qui fait quoi. Difficile de se démerder avec ça, même quand tout se passe bien. Comme elle n'a pas joui, je recommence à la sucer, ça a un goût vaguement désagréable et puis. la désillusion s'abat sur moi. Je ne supporte pas de faire ça, mais je bande toujours alors je recommence à la baiser. Maintenant elle grogne, son corps monte et descend, je pose ma main sur sa bouche. Elle jouit, lèche ma paume, renifle, c'est fini. Susan ? Oui ? Où sont les Kleenex ?, je lui demande. Tu aurais pas une serviette ou quelque chose ? Tu as déjà joui ?, elle demande, étonnée, allongée dans le noir. Toujours en elle, je réponds : Ah oui, euh, je vais jouir, en fait je jouis. Je gémis un peu, grogne, puis me retire. Elle essaie de me retenir en elle, mais je lui demande des Kleenex. J'en ai pas, elle me répond, puis sa voix se fêle, elle fond en larmes. Quoi ? Qu'y a-t-il ?, je lui demande, inquiet. Attends, puisque je te dis que j'ai joui."

Chez Ellis, il n'y a aucun sens de la culpabilité qui survive à la fin d'un chapitre et cette amoralité de façade, à laquelle on ajoute un univers fascinant de pop (son fameux procédé du name dropping qui consiste à aligner des marques de produits ou ses discursives sur la musique de Duran Duran ou de Phil Collins), de célébrités et de beauté, fonde l'efficacité de la satire. L'anticipation est dans la description anecdotique de mouvements de société fondamentaux comme le culte du corps, la réalisation existentielle dans le sexe, l'égoïsme et la caricature des rapports humains. C'est une littérature de l'échec non assumée et qui est d'autant plus forte qu'elle prend racine aux Etats Unis, pays conquérant, et dans des milieux outrageusement dominateurs. Le pouvoir est absent, construit sur des ascensions sociales qu'on devine en arrière-plan par des lignées familiales à l'agonie et dont les histoires annoncent la pourriture à venir de l'arbre généalogique. Ce qui effraie, ce n'est pas tellement le temps de la narration mais ce qui se trouve en dehors : le fait que Bateman soit blanchi, l'absence de sanction, l'impunité. En cela, Ellis est parfois proche d'Hemingway dont il se réclame mais également de Burroughs dont il prolonge les effets vus du côté des vainqueurs, lorsque les opposants, les résistants, les gauchistes débiles ont disparu. Ellis ou du mauvais usage de la victoire d'une classe sur une autre. Ellis ou la décadence joyeuse de l'Empire Américain. Ellis et Burroughs, les deux meilleurs observateurs de la jeunesse et des ses valeurs ou non-valeurs du siècle.

"Glamorama", publié en 2000, a déçu pas mal de monde et marque effectivement à la fois un essoufflement et une ouverture de la logique ellisienne. L'oeuvre, sûrement imparfaite, bancale et déséquilibrée dans sa seconde partie, est pourtant la plus ambitieuse de l'auteur et laisse penser qu'il pourrait, à partir de son fonds de commerce habituel, s'attaquer à des thèmes panhistoriques à la manière de Ballard. En cela, il devient beaucoup plus intéressant et réussit à dynamiser la forme qu'il avait inventée. Ellis explore et n'hésite pas à élargir son champ traditionnel d'observation. Gageons que, sur ses bonnes résolutions, Ellis devrait nous en faire voir de toutes les couleurs dans ses prochains ouvrages.
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morgenstern
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MessageSujet: Re: Bret Easton Ellis   Bret Easton Ellis EmptyMer 25 Jan - 14:21

jeremy...cet article fleuve est de toi? bounce
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sutter cane
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MessageSujet: Re: Bret Easton Ellis   Bret Easton Ellis EmptyMer 25 Jan - 14:57

morgenstern a écrit:
jeremy...cet article fleuve est de toi? bounce

Partiellement...
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MessageSujet: Re: Bret Easton Ellis   Bret Easton Ellis EmptyMer 25 Jan - 15:00

PUTAIN ET CE MEC EST PAS FOUTU D'AVOIR SON BAC Evil or Very Mad
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Yorek
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MessageSujet: Re: Bret Easton Ellis   Bret Easton Ellis EmptyMer 25 Jan - 23:14

La vie a un certain sens de l'ironie . pour repondre a éric : Moi ca me plais beaucoup ces articles , et je pense que je ne suis pas le seul (et je l'espere )
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MessageSujet: Re: Bret Easton Ellis   Bret Easton Ellis EmptyJeu 18 Mai - 15:58

Mouarf, ca sniouf le copié collé

m'enfin... Basketball

Et sinon tu t'es tenté à en lire un?

parcque j'ai commencé "zombie" (il me semble que c'est le nom...)
et ca m'a sincérement pas marqué du tout.. No
Avec tout ce que l'on entend je me suis dit que ca n'pouvait qu'etre mieux qu'ana scott...
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MessageSujet: Re: Bret Easton Ellis   Bret Easton Ellis EmptyJeu 18 Mai - 17:13

J' ai commencé par lire Les Lois de l' Attraction (ayant été fasciné par l' adaptation cinématographique de Roger Avary) que j' ai adoré.

Puis j' ai lu Moins Que Zéro qui m' a moins marqué (mais qui demeure un très bon ouvrage)

Après j' ai dévoré Glamorama (de loin mon préféré) que je ne cesse de recommander.

Et là je suis en train de lire American Psycho, bon mais qui, après 300 pages de descriptions commence sérieusement à perdre de son pouvoir de captivation.

Après je ferai très certainement une pause avec un autre auteur avant d' entamer Zombies.
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MessageSujet: Re: Bret Easton Ellis   Bret Easton Ellis EmptyJeu 18 Mai - 19:53

Bon et bien si ca te tente, j'ai des zombies à la maison!

enfin je veux dire le livre! mouarf What a Face

C'est vrais qu'American psycho m'a beaucoup marqué.. je le connais quasiment par coeur, c'est dire le nombre de visionnage..
Et je crois que j'etait trop "en attente" par rapport au livre
c'est probablement ca...

Mais bon l'ete est une longue période d'ennuis, je m'y remettrais si tu m'assures que c'est si bien!

Si tu aimes ce genre de litterature, pas trash dison juste "désabusé", il y a aussi de trés bon auteur francais (je m'engage dans aucune comparaison, dison qu'il s'agit juste d'une mouvence...)
Anna scott "superstar", tout les Despentes (mais tu connais p'tet??)
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MessageSujet: Re: Bret Easton Ellis   Bret Easton Ellis EmptyVen 19 Mai - 14:08

Despentes je connais de réputation (et aussi des extraits par-ci par là) mais au niveau du style le maître reste Selby. Sinon y' a toujours Grand-Père le livre de jean-Louis Costes qui m' appelle...
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MessageSujet: Re: Bret Easton Ellis   Bret Easton Ellis EmptyVen 19 Mai - 19:32

J'viens de lire l'article, comment je n'peux pas connaitre cette auteur?
c'est etrange!
Je n'savais meme pas que requiem for a dream etait de lui...

Je te propose un deal, a l'occas, un p'tit trafique...
Un p'tit echange de bouquin.

Y'a aussi "nouvelle sous ectasy" de beigbeder, plus connus, un peu trop convenu à mon gout, une espece de revolte médiatisé mais j'aime son coté "plus j'me fou de votre geule, plus vous m'aimez.."

Et Despentes, c'est encore une autre affaire, c'est une ecriture de fille, à mon sens, c'est encore différent.. mais c'est à lire! Absolument! Peut etre les chiennes savantes pour commencer, ou plutot Baise-moi mais avec un titre pareil tu as dus voir le film?

Au cas ou tu ne l'aurais pas vu, juste un petit passage pour t'appater , un viol comme on en voit souvent dans les caves, deux nenettes, l'une des filles se débat (comme il est normal dans cette situation) l'autres se laisse faire, ce qui insuporte l'un des types "on dirait que je baise une morte"... mouarf

POur ce qui est des références, Houellebecq, absolument, tous, sans exception, surtout le dernier..
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MessageSujet: Re: Bret Easton Ellis   Bret Easton Ellis EmptyMer 5 Juil - 14:18

je viens de finir Lunar Park, son nouveau livre à caractere autobiograhique, je dirais qu'il commence à devenir prenant environ à la moitié du livre (un peu avant, vers les pages 170 je dirais)) et qu'à la fon on commence à vraiment plus comprnedre grand chose. Un des livres ou j'ai sauté le moins de descriptions.

La fin est interessente du point de vue de l'ecriture; il y a une phrase qui doit bien faire une bonne page(et mon livre n'est pas une edition de poche)

c'est un bon livre; lisez le
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