Le roman n'a cessé d'inspirer des adaptations pour la radio ou la scène, en dehors de la version cinématographique de Kubrick.
La BBC a réalisé la première adaptation filmée du roman - le premier chapitre seulement - pour l'émission Tonight, à la sortie du livre en 1962.
La BBC a créé en 1998 la première adaptation sous forme de dramatique radio.
Burgess a été son propre adaptateur, en écrivant après le film de Kubrick une version pour la scène de son oeuvre.
Il a également enregistré des lectures de son roman pour Caedmon et Spoken Arts.
Des troupes de théâtre ont proposé leur propre vision de l'oeuvre : la première adaptation connue a été montée par John Godber au festival d'Edimbourg en 1980. Plus récemment, en 1998, The Ensemble Theatre from the North of England filmait une interprétation très contemporaine du roman, dans laquelle les drougs sont des skinheads accomplissant leurs méfaits sur de la musique techno.
Enfin, il existe aussi une adaptation cinématographique ANTERIEURE au film de Kubrick. En 1965, Andy Warhol adapte A Clockwork Orange dans un film experimental tourné en une journée qui s'intitule VYNIL.
Aujourd'hui la pièce est jouée au Cirque d'Hiver. Un e mise en scène de Thierry Harcourt pour une adaptation de Alexandre Berdat et Nicolas Laugero-Lasserre avec Sagamore Stévenin, Isabelle Pasco, Philippe Corti, Jean-Christophe Bouvet, Jean-Gabriel Nordmann, Firat Célik et Philippe Smail.
Avec Maud nous l'avons vu.
Alors, au lieu de faire une longue critique pour montrer à quel point j'ai détesté, je vais aligner quelques "faits" en vrac :
- La pièce ne fait qu'1h30
- Cerrone n'a jamais dû entendre de Beethoven (certainement pas la 9ème)
- Le décorateur est soit alcoolique soit aveugle
- Cortu ne fait pas l'aumonier mais le clochard/le policier de la prison et à côté du reste du casting c'est celui qui joue le mieux (c'est dire...)
- Le langage de Burgess se traduit en français par des "putain" divers et variés et le peu de mots qui ont survécus semblent avoir perdu leur sens originel
- Pete n'existe plus, Georgie s'appelle Frank et Dim s'appelle Pete
- Sagamore Stevenin se tape une poupée gonflable en ombres chinoises (cette dernière est sencée représenter Beethoven)
- Sagamore Stevenin a une petite bite (oui car il se fout à poil pour justifier l'interdiction aux mons de 16)
- On viole avec pantalon remonté et en 15 secondes temps maximum (d'ailleurs la violée ne semble pas très dérangée)
- Alex ne se suicide plus du 2ème étage mais d'une estrade de 60 centimètres de haut (le pauvre)
- Les films qu'on lui montre ressemblent étrangement aux clips qui passent normalement sur M6
- Comme le théâtre est un cirque il y a marqué en permanance "Théâtre de la ménagerie" au-dessus des acteurs
- La salle en forme d'arène fait qu'on a constament le public d'en face dans son champs de vision
- Y'a un gros sein en plastique et un portrait de Beethoven accrochés en permanance pour symboliser le milk-bar
- A cause de la musique on a vite mal au crâne et l'impression de sortir de boîte à la fin
- J'ai trouvé une place par terre et la refile à qui veut