The Brad Pitt code

Alors que je regardais les premières minutes de Troy, mon esprit s’est mis à divaguer (allez savoir pourquoi) et soudain, la véritée nue m’est apparue, lumineuse, les pièces du puzzle se mettant en place naturellement, tout comme dans l’esprit de John Nash.

Non, la carriére de Brad Pitt n’était pas liée au hasard, pour celui qui possède le code, il y a un message ésotérique caché !

Tel le savant obsessionnel dans Pi, je me suis mis en quête de l’équation de la destinée, la suite de chiffre qui comme dans Lost me mennerait à la follie.

En effet, les chiffres sont partout dans la carrière de Brad Pitt et pas seulement dans Troy (©Raymond Devos).

Faisons quelques arrets sur certaines apparitions clés de sa carrière:

Une apparition non créditée dans ’Less Than Zero’ (1987) suivit de participation occasionnelles dans les feuilletons ’Thirtysomething’ (1987), ’21 Jump Street’ (1989), ou encore le téléfilm ’Two-Fisted Tales’ (1991).

Vous ne voyez toujours pas où je veux en venir ? Continuons…

Ensuite, c’est le succès et une succession de cartons au box office: ’Se7en’ (1995), ’Twelve Monkeys’ (1995), ’Seven years in Tibet’ (1997).

Une apparition dans la série Friends en 2001 dans l’épisode ’The One with the Rumor’.

Ensuite retour au cinéma: Ocean’s eleven (2001), Sinbad: Legend of the Seven Seas (2003) dans lequel il fait une voix, ’Ocean’s twelve’ (2004) et ’Ocean’s thirteen’ prévu pour cette année.

Toujours pas ? Tous ces titres contiennent un chiffre et si on les mets les uns derrières les autres, cela donne :

0 30 21 2 7 12 7 1 11 7 12 13

A partir de là, tout est facile. Une chose saute immédiatement aux yeux: le 7 revient trois fois. Sachant que les lettres les plus fréquemment utilisées en anglais sont le e, le t et le a, il est alors facile de décoder cette séquence de chiffre. C’est finalement la clé basée sur le ’a’ qui donne des résultats (7=a, 8=b, etc.) et la séquence de chiffre devient alors :

txovafaueafg

qui est bien entendu l’anagramme de:

A VAGUE FAT FOX

que l’on pourrait traduire par ”Un vague renard gras”.

Et là, j’avoue que je cale.

Quel est le but de ce message si astucieusement caché ? Il s’agit indubitablement d’une mise en garde face à quelques terrifiants événements à venir, mais encore ? L’expression ‘Fat Fox’ a bien été utilisée pour désigner Georges Bush senior mais encore ?

Si quelqu’un pouvait m’aider dans ma quête de la vérité avant que les chinois de FBI ou les gentils monsieur en tabliers blancs viennent me passer mon pijama à manches qui ferment dans le dos, je lui en serais infiniment reconnaissant.

C'est tout bonnement brillant. J'ai ma vie entière rêvé du moment où quelqu'un déchiffrerais enfin ce "mystêre Pitt". En effet, si les subtilités de notre beau langage n'ont plus de secrets pour moi, il m'arrive encore de me laisser piéger par les chiffres. En cryptologie, vous me voyez hélas un bien piètre élève du grand Léonard.
Le travail rapporté ci-dessus nous ouvre heureusement bien des portes ! En effet, si elle semble obscure à notre ami, la phrase "A VAGUE FAT FOX" m'est relativement familière. Il s'agit en fait de deux expressions sans rapport apparent entre elles, mais qui prennent ici un sens tout particulier. Je m'explique :
Tout d'abord, notons qu'il est exclu de lire du français dans cette phrase, étant donnée l'origine anglo-saxonne de l'homme dont il est question. Il n'est par contre pas interdit d'y voir du latin, et c'est bien entendu là que la phrase prend son sens. En effet, "A VAGUE" en latin fut une expression couramment employée par les pêcheurs de l'Italie pour désigner l'éphémère, le périssable, tout ce que la mer emporte, mais aussi tout ce qu'elle laisse sur le sable. Par extension, on pourrait y voir une métaphore de la vie, dont l'origine et la fin disparaissent de notre champ de vision.
En ce qui concerne la proposition suivante, "FAT FOX" on pourrait en effet y voir un surnom peut valorisant de Georges Bush premier, et c'est en tout cas ce que défend une partie de l'intelligentsia moderne. Cependant, je crois Mr Pitt trop intelligent pour utiliser une allusion aussi grossière, et je me permettrais donc de tirer parti de l'enseignement des anciens. Dans les débuts du protestantisme, il n'était pas rare chez les anglicans d'user du sobriquet de "FAT FOX" pour désigner le pape. On sait que le renard bénéficie chez les anglo-saxons de la même réputation d'animal rusé que chez nous, et les anglicans n'ont pas hésité alors à se joindre aux luthériens et aux calvinistes pour dénoncer les méthodes peu scrupuleuse de l'église pour s'enrichir. Le "gros renard" désignait ainsi celui qui parvenait à trouver à manger sans sortir de son terrier. Quelle définition convenait mieux à la difficile tâche de chef de l'église ?
Il est tard et mes doigts se font lourds. Aussi ne puis-je vous révéler qu'une première conclusion, imparfaite mais encore relativement innocente, brute comme une sculpture sans finition. Une interprétation plus qu'une traduction fidèle, au point où nous en sommes, difficile de se permettre plus.
Voilà du moins ce à quoi nous avons aboutis : "à bientôt pape"
Je me réserve encore cependant quand à l'interprétation qu'on peut tirer de "gros renard", moi aussi je peut me tromper.
Bonne nuit les enfants.